Dix-huit ans après les faits, la découverte du corps entièrement brûlé de la jeune femme n’a jamais été élucidée. Un service spécialisé dans les “cold case” a été saisi pour tenter de résoudre une affaire qui n’a toujours pas révélé ses secrets.
Elle avait été aperçue en vie pour la dernière fois du côté d’Ornex, dans l’Ain, le 26 mars 2001. Le lendemain matin, le corps de Magalie Part (née Bertrand) était retrouvé en grande partie carbonisé aux abords d’un sentier forestier près de Vulbens. La jeune femme, employée au Bricomarché de Saint-Genis-Pouilly, était alors en couple avec Geoffrey Part, qu’elle venait tout juste d’épouser.
« Pas de lien avec l’affaire Nordahl Lelandais »
Selon une information rapportée par nos confrères du Parisien, une équipe d’enquêteurs spécialisés dans le traitement des affaires non résolues va désormais se charger du dossier. Contacté par nos soins, le procureur de la République de Thonon, est allé dans ce sens. « La juge d’instruction a saisi l’Office central de répression des violences faites aux personnes (OCRVP) » indique Philippe Toccanier.
Cette unité, formée de policiers et de gendarmes, est chargée de centraliser et d’analyser les faits commis sur l’ensemble du territoire national. Spécialisée dans le traitement des “cold case”, (littéralement “dossiers froids”), cette dernière avait notamment décidé de rouvrir 97 affaires criminelles non élucidées en 2016.
Parmi les autres prérogatives de l’OCRVP figure celle de « procéder à des rapprochements avec des affaires antérieures ou postérieures ». Sur ce point, le procureur balaie toutefois toute velléité de rapprochement avec l’affaire Nordahl Lelandais. Aucun lien n’est également établi à ce stade avec le suicide récent de Geoffroy Part, le mari de la victime, intervenu le 15 septembre dernier.
https://www.ledauphine.com/ain/2019/04/25/affaire-magalie-part-l-enquete-relancee