Amandine ESTRABAUD disparue à ROQUECOURBE (81)

Amandine Estrabaud a disparu le 18 juin 2013 dans le Tarn.


L’homme suspecté du meurtre d’Amandine Estrabaud, disparue dans le Tarn il y a quatre ans, vient de (re) demander sa remise en liberté. L’audience a fait apparaître des éléments nouveaux et la perspective de nouvelles fouilles…

 

 

Amandine Estrabaud a disparu le 18 juin 2013 dans le Tarn.

  • Amandine Estrabaud a disparu le 18 juin 2013 à Roquecourbe dans le Tarn.
     
  • Guerric Jehanno, un habitant de son village, a été mis en examen pour son meurtre. En détention provisoire depuis 18 mois, il vient de demander sa remise en liberté.
     
  • En prison, il a laissé entendre à deux codétenus qu’il était responsable. Un nouveau site doit être fouillé pour retrouver le corps.

« Je croyais qu’il n’y avait rien de pire que de perdre un enfant, mais si, il y a le cauchemar de demeurer dans l’incertitude ». Pierre Debuisson, l’avocat de la famille d’Amandine Estrabaud, disparue dans le Tarn le 18 juin 2013, a lancé ces mots ce mardi en présence de Guerric Jehanno, le suspect.
 

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Le jeune homme, mis en examen pour « enlèvement, séquestration, meurtre et viol » et placé en détention provisoire depuis 18 mois, contestait devant la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Toulouse la décision du juge d’instruction de prolonger son séjour en prison.

 

Deux « aveux » rapportés.

 

Une audience publique qui a donné lieu à un nouveau face-à-face tendu entre la famille d’Amandine, marquée par quatre ans d’angoisse et qui juge « inconcevable » une sortir de prison, et Guerric Jehanno, plus combatif que lors de ses apparitions précédentes et clamant toujours son innocence.

Elle a aussi été l’occasion d’une évocation des charges qui pèsent sur le Roquecourbain. Celles qui ont conduit à sa mise en examen , son penchant pour Amandine, la présence d’une camionnette blanche semblable à celle qu’il utilisait pour le travail devant le domicile de la disparue, son emploi du temps compatible avec la disparition et la dégradation avérée de son état psychique en juin 2018 - mais aussi des charges nouvelles.

 

Guerric Jehanno s’est épanché en effet à deux reprises en prison. En juin 2016, il a avoué à un codétenu avoir violé et tué Amandine. Il lui a même dessiné deux plans, l’un indiquant l’endroit où il aurait enterré son corps, l’autre celui où il aurait caché ses clés et ses bijoux.
 

L’autre épisode du même type a eu lieu plus récemment. En avril 2017, un ex-détenu, s’est présenté à la gendarmerie de son village. Il a raconté une scène qui s’est produite à la sortie d’un parloir.

Voyant Guerric Jehanno blanc comme un linge, il lui a demandé ce qui se passait. « Je viens d’apprendre que le corps a été retrouvé [ce qui était faux] ». « Alors, c’est toi ? », a demandé le témoin. Guerric Jehanno lui aurait répondu par un hochement de tête…

 

Un nouveau site à fouiller.

 

L’audience a aussi permis de connaître l’avancée de l’enquête. Les fouilles entreprises grâce aux plans dessinés par le suspect n’ont rien donné. Mais sur place, c’est Guerric Johanno qui a guidé les enquêteurs. Il a pu les lancer sur de fausses pistes. Un site qui correspondrait beaucoup mieux au plan a été identifié et de nouvelles fouilles vont être diligentées.

 

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« J’ai l’impression qu’on a fait de Guerric Jehanno le coupable idéal, le coupable certain et qu’on ne cherche plus, ou plutôt qu’on cherche uniquement à établir sa culpabilité », a plaidé Marie-Hélène Pibouleau, qui verrait bien son client attendre son procès sous bracelet électronique. « Et si ce n’était pas lui, et si tout simplement Amandine Estrabaud n’était pas décédée ? », a-t-elle ajouté. « Je me fais juger mais je suis innocent », a conclu l’intéressé.
 

Amandine Estrabaud s’est volatilisée alors qu’elle rentrait chez elle, à Roquecourbe, près de Castres, probablement en stop, après son travail. La porte de sa maison a été retrouvée ouverte. A l’arrière, les gendarmes ont découvert une parcelle d’herbe couchée, les escarpins de la trentenaire et ses boucles d’oreille.
 

La Cour d’appel rendra sa décision sur la demande de Guerric Johanno le jeudi 12 octobre.

 

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AVIS DE RECHERCHE

Amandine Estrabaud disparue à Roquecourbe 

Le 18 Juin 2013 

 



A Roquecourbe dans le Tarn, la disparition d'Amandine Estrabaud, 30 ans, a été signalée par sa mère mardi soir.

L'affaire est prise très au sérieux par la gendarmerie qui a déployé un dispositif de recherches. 20 hommes venus de Toulouse et Albi, un hélicoptère et une équipe cynophile fouillent les alentours.

La porte de sa maison grande ouverte, des traces de véhicules, une boucle d'oreille et des chaussures appartenant à la jeune femme ont été retrouvées à proximité du domicile et font penser à un enlèvement. La jeune femme habite Castres et faisait visiter seule sa maison vide - en vente sur le site "Le bon coin" - depuis une semaine.

Elle avait reçu de nombreux appels téléphoniques. Elle n'avait pas de véhicule et aurait été accompagnée jusqu'à la maison mardi soir.

Depuis, ses proches sont sans nouvelles. La gendarmerie lance un appel à témoin

La gendarmerie de Roquecourbe recherche toute personne pouvant apporter des renseignements sur une jeune femme, âgée de 30 ans, mesurant 1,65 m et pesant 45 kg, brune aux cheveux longs.

Elle était vêtue d'un chemisier brun, d'une veste marron clair, d'une jupe brune droite tombant au-dessus du genou, de collants de couleur chair et d'une paire de ballerines en cuir et en daim de couleur marron avec un nœud.

Elle était porteuse de deux sacs à main, un de couleur marron et un en patchwork. Elle a quitté le lycée Anne Veaute à CASTRES mardi 18 juin 2013 à 13h00 et n'a plus été vue depuis.

Contacter la gendarmerie de Roquecourbe au 05 63 79 83 17.


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Toujours sans nouvelle d'Amandine, appel à témoins lancé Amandine Estrabaud, 30 ans, assistante d’éducation au lycée castrais Anne-Veaute a été portée disparue depuis le mardi 18 Juin 2013 à Roquecourbe. 

Depuis, plus aucune nouvelle.

On est toujours sans nouvelle d’Amandine Estrabaud, 30 ans, dont la disparition inquiétante a été signalée par sa maman en début de matinée de mercredi (voir notre édition d‘hier).

Amandine a été aperçue pour la dernière fois en milieu d’après-midi de mardi devant sa maison de Roquecourbe lieu-dit Cantegaline.

La section de recherches de gendarmerie de Toulouse, qui a pris la main sur l’enquête, a obtenu hier l’autorisation du parquet de lancer un «appel à témoin» Hameau de Cantegaline/

Cette procédure permet ainsi de compléter et élargir le travail de terrain qui a été entrepris, photo en main depuis mercredi, tout d’abord auprès du voisinage direct dans le hameau de Cantegaline, puis dans Roquecourbe tout comme au sein et aux abords de l’établissement scolaire castrais, le lycée Anne-Veaute où travaille Amandine au titre d’assistante d’éducation.

Après avoir entendu longuement les proches (parfois jusqu’à 5 heures), la section de recherches de Toulouse, épaulée par des hommes de la compagnie de la gendarmerie de Castres, a entamé hier en matinée un long travail de fourmis.

Il a tout d’abord consisté en un véritable porte à porte dans le secteur du lycée comme dans le quartier de la gare SNCF de Castres où résidait Amandine avec son ex-compagnon dont elle vient de se séparer.
 
Deux équipes ont sillonné toutes les rues et boulevards du secteur, à nouveau photo de la jeune femme en main. Chaque détail étant noté minutieusement, chaque identité de personne rencontrée étant relevée systématiquement.

Les gendarmes cherchent ainsi à retrouver le parcours d’Amandine à partir du moment où elle a quitté son lieu de travail mardi après-midi. Ils cherchent à savoir si oui ou non elle a pu partir en stop en direction de Roquecourbe, comme elle en avait signifié son intention à l’un de ses amis (voir ci-dessous).

Rappelons que depuis mercredi, un important dispositif de recherches a été déployé sur la commune de Roquecourbe, dont le hameau de Cantegaline : équipes cynophiles, techniciens en identification criminelle, hélicoptère.

Les deux berges de l’Agout ont été passées au peigne fin depuis l’amont de Cantegaline jusqu’au cœur du village. En vain. Il reste désormais l’espoir de témoignages.

«Mardi, elle portait un chemisier sombre, une veste en similicuir beige, des collants couleur chair, une petite jupe de couleur marron s’arrêtant au-dessus du genou, et de petites ballerines» décrit son ex-compagnon avec qui elle a vécu 2 ans et qui espère «que quelqu’un puisse apporter un témoignage qui permettra de la retrouver».

Qui l'a conduite à Cantegaline ?

 

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Amandine Estrabaud n’a pas donné signe de vie depuis mardi, jour où elle a quitté son travail à Castres vers 13 h 30.



 

Vers 16 heures, selon un voisin, un véhicule l’a déposée à son pavillon au hameau de Cantegaline à Roquecourbe.

La personne qui l’accompagnait n’a toujours pas été identifiée, ni son véhicule.

Cette identification s’annonce donc comme un élément déterminant pour la suite de l’enquête. Amandine avait en effet finalement décidé de s’installer dans son pavillon en fin de semaine dernière, scellant ainsi définitivement la rupture avec son compagnon entamée de longue date, semble-t-il.

Durant le week-end, Amandine et sa mère avaient aéré et nettoyé le pavillon qui était longtemps resté volets clos.

«Une période transitoire, puisqu’elle avait mis la maison en vente, notamment sur plusieurs sites internet», précise un proche. «Cela avait été décidé ainsi en effet», confirme son ex-compagnon.

«Je l’ai aidée vendredi dernier à transporter des effets personnels et du mobilier à Roquecourbe, indique un ami.

Elle m’avait sollicité pour la conduire mardi, mais je ne pouvais pas. Elle m’a dit qu’elle trouverait quelqu’un ou qu’elle ferait du stop. Je culpabilise.

Si j’avais su.» Amandine, qui a passé son permis en octobre dernier, ne possédait pas encore de véhicule personnel. Mercredi matin, la jeune femme avait rendez-vous avec sa mère. Ne la voyant pas venir, celle-ci s’est rendue au pavillon.

Elle a trouvé la porte d’entrée grande ouverte, le blouson de sa fille posé sur une chaise. Plus tard, une paire de chaussures et une boucle d’oreille ont été découvertes dans l’allée.

«D’autres éléments troublants ont été identifiés, confie une source proche de l’enquête.Ce qui justifie amplement des recherches pour disparition inquiétante.»

 

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L’inquiétante disparition d’Amandine .

 


Une jeune femme de 30 ans est portée disparue depuis mardi à Roquecourbe, dans le Tarn. Seule une boucle d’oreille et des chaussures lui appartenant ont été retrouvées à côté d’une maison qu’elle venait de mettre en vente.

Qu’est-il arrivé à Amandine, dont on n’a plus de nouvelles depuis mardi? Ce jour-là, la jeune femme d’une trentaine d’années a mystérieusement disparu.

Vers 13 heures, elle a quitté le lycée dans lequel elle travaille et s’est rendue chez elle, à Roquecourbe lieu-dit Cantegaline, dans le Tarn. C’est là qu’elle a été vue pour la dernière fois.

Selon un voisin cité par «La Dépêche du Midi», elle aurait été déposée en voiture chez elle par une personne qui n’a toujours pas été identifiée.

«Elle m’avait sollicité pour la conduire mardi, mais je ne pouvais pas. Elle m’a dit qu’elle trouverait quelqu’un ou qu’elle ferait du stop. Je culpabilise.

Si j’avais su», a commenté un ami dans le quotidien régional. En pleine séparation d’avec son compagnon, Amandine avait décidé de s’installer dans le pavillon de Cantegaline. Mais elle ne comptait pas rester là longtemps puisqu’elle avait mis en vente la maison sur plusieurs sites Internet.

«Cela avait été décidé ainsi en effet», a confirmé son ex petit-ami dans «La Dépêche».

C’est sa mère qui a donné l’alerte mercredi après avoir attendu sa fille à un rendez-vous auquel elle n’est jamais arrivée. Ne la voyant pas venir, celle-ci s’est rendue à Cantegaline.

Là, elle a trouvé la porte d’entrée grande ouverte, le manteau de sa fille posé sur une chaise et une paire de chaussures dans une allée. Une boucle d’oreille a également été découverte au même endroit. «D’autres éléments troublants ont été identifiés.

Ce qui justifie amplement des recherches pour disparition inquiétante», a fait savoir une source proche de l’enquête.

Un appel à témoins .

Les gendarmes ont interrogé tous les voisins un par un, du lycée dans lequel elle travaille au quartier où elle résidait avec son ex-compagnon.

Toutes les rues ont été sillonnées et des affiches ont été placardées partout. Des équipes cynophiles, des techniciens en identification criminelle et des hélicoptères ont également été mobilisées, pour l’instant sans succès.

Un appel à témoins pour retrouver la jeune femme a été lancé:

Amandine est brune aux cheveux longs, mesure 1,65 m et pèse 45 kilos . Elle était vêtue d'un chemisier brun, d'une veste marron clair et d'une jupe brune droite tombant au-dessus du genou, précise notamment la gendarmerie de Roquecourbe (05 63 79 83 17)

 

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Disparition Roquecourbe


Amandine Estrabaud aurait fait du stop On est toujours sans nouvelle d'Amandine Estrabaud, 30 ans, disparue depuis le 18 juin.

Ce jour là, vers 13H00, Amandine a quitté le lycée Anne-Veaute à Castres, où elle travaille en tant qu'assistante d'éducation, pour se rendre à Roquecourbe, où elle a mis sa maison en vente. Sauf qu'elle ne possède pas de véhicule et que le proche qui devait la conduire a eu un empêchement. Elle aurait alors décidé de rejoindre la propriété en stop.

Ce que, probablement elle a fait, puisqu'elle aurait été aperçue devant son pavillon.

Depuis,on n'a plus aucune signe de vie

La porte d'entrée sera retrouvée grande ouverte le lendemain.

Une boucle d'oreille et des chaussures lui appartenant ont également été retrouvées à proximité de son domicile. Un témoin aurait vu un fourgon à proximité du pavillon le jour de la disparition. Ce témoignage comme d'autres font l'objet de vérifications.

Elle mesure 1,65 m pour 45 kg, et est brune aux cheveux longs.

Au moment de sa disparition, elle portait un chemisier brun, une veste marron clair, une jupe brune droite tombant au-dessus du genou, des collants de couleur chair et des ballerines en cuir et en daim de couleur marron avec un nœud.

Elle avait également deux sacs à main, un de couleur marron et un en patchwork.

Si vous avez des renseignements, vous pouvez appeler la gendarmerie de Roquecourbe au 05 63 79 83 17.

 

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Disparition d'Amandine à Roquecourbe

Trois pistes à l'étude.

 


Le moindre élément a immédiatement été examiné.

Voilà une semaine que la maman d’Amandine Estrabaud a signalé sa disparition de son pavillon à Roquecourbe. Malgré d’importants moyens, l’enquête semble au point mort.

Toutes les pistes demeurent ouvertes.

Une semaine après que sa mère Monique a signalé aux enquêteurs la disparition inquiétante d’Amandine Estrabaud, 30 ans, l’enquête piétine… car, toutes les pistes persistent. Malgré d’importantes recherches et collectes de témoignages réalisées par moult gendarmes, aucun élément probant ne permet de déterminer ce qu’il est advenu d’Amandine.

Encore moins d’échafauder un scénario permettant de décrire ce qui s’est passé le mardi 19 juin dans l’après-midi, lieu-dit Cantegaline, commune de Roquecourbe.

Trois hypothèses restent donc en lice. Si l’une, au regard des éléments recueillis jusqu’ici, pourrait tenir la corde, aucune n’est définitivement écartée à cette heure.

Que sait-on ?

Amandine a quitté son lieu de travail le mardi 18 juin entre 13 heures et 13 h 30. Elle a fait savoir à un ami proche qu’elle souhaitait rejoindre Roquecourbe. Ce dernier lui a signifié qu’il ne pouvait pas l’y conduire.

Titulaire d’un permis depuis octobre, Amandine ne dispose pas de véhicule personnel. Elle a donc fait savoir à son ami qu’elle se débrouillerait quitte à s’y rendre en stop .

Ce qu’elle fît vraisemblablement. Un riverain de l’avenue de la Grande-Armée (route de Roquecourbe aux Salvages) l’aurait aperçue vers 14 heures. Un autre attesterait de sa présence au hameau roquecourbain en milieu d’après-midi.

Les hypothèses :

 

L’enlèvement. Des éléments troublants ont rapidement orienté l’enquête vers une «disparition inquiétante - type mauvaise rencontre» ... sans pour autant que les deux autres pistes soient écartées.

Parce que mère et fille avaient rendez-vous et qu’Amandine, en retard, ne répondait pas au téléphone,lorsque la maman s’est rendue au pavillon, tôt mercredi matin, elle aurait trouvé la porte d’entrée ouverte, le blouson de sa fille posé sur une chaise. Puis, ont été découvertes dans l’allée la paire de ballerines qu’Amandine portait la veille et une boucle d&rsquo