Appel à témoins : Disparition de Diane Carrier au Quebec

 

Nous profitons pour refaire un appel  à témoins pour Diane qui peut se trouver dans n'importe quel pays.

Nous soutenons Adolphe dans cette terrible épreuve depuis plusieurs années et intervenons sur notre groupe face book assez souvent pour Diane ainsi que sur le sien . c'est terrible de se sentir coupable 53 ans après. 

Courage à vous Adolphe. 

 

 

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Un homme se sent coupable de la disparition de sa sœur survenue à Québec

 

MAGALIE LAPOINTE

Mardi, 27 septembre 2016 00:00MISE à JOUR Mardi, 27 septembre 2016 00:00 Journal du Quebec

 

 

LA DORÉ | Un sexagénaire dont la sœur de six ans a disparu il y a 53 ans alors qu’elle venait le chercher dans la rue où il jouait, ressent de plus en plus de culpabilité et veut savoir avant de mourir ce qui lui est arrivé.

Le 27 septembre 1963, Adolphe Carrier, alors âgé de sept ans, jouait dans la rue près de chez lui, dans le Vieux-Québec. Il n’est pas revenu à la maison à l’heure où sa mère lui avait dit de rentrer. Elle a donc envoyé sa petite sœur de six ans, Diane, pour le chercher.

Diane n’a jamais été revue vivante par la suite.

 

« Ma faute »

 

«Je m’en veux de plus en plus. Mon père m’a toujours dit que c’était de ma faute si elle avait disparu. Je veux la retrouver­­ avant de mourir. Ce que mon père m’a dit est ancré en moi à tout jamais­­. C’est comme une fille qui se fait violer, elle s’en souvient toute sa vie», a dit le frère aîné de Diane Carrier, Adolphe.

Pour l’aîné de la famille Carrier, les années passent et la douleur s’intensifie. Il jure qu’il ne passe pas une seule journée sans penser à sa petite sœur portée disparue depuis maintenant 53 ans.

Il confirme que si quelqu’un lui dit où est sa sœur, morte ou vivante, il gardera l’information anonyme.

«J’ai pris cette décision, j’en suis rendu là. À 60 ans, il commence à se faire tard», lance Adolphe Carrier.

 

Photo sur Facebook

 

Le 27 de chaque mois, il publie toujours une photo de sa sœur sur sa page Facebook.

«Lorsque je partage sa photo, c’est comme si elle existait. Si ce n’était que de moi, je la partagerais tous les jours», dit Adolphe Carrier.

Le Service de police de la Ville de Québec affirme recevoir encore des informations, même 53 ans après la disparition de Diane Carrier.

Le capitaine du module des crimes majeurs du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), Mario Vézina, a confirmé ne jamais avoir pu écarter ni l’hypothèse de l’enlèvement ni celle de la noyade.

 

En contact avec le SPVQ

 

Même 53 ans plus tard, le capitaine dit être en constante communication avec la famille Carrier. «Le nombre d’années est même une raison supplémentaire pour continuer», a expliqué le capitaine. D’ailleurs, lui et son équipe ont réalisé des entrevues cognitives avec différentes personnes il y a environ cinq ans dans l’espoir d’avoir des renseignements supplémentaires pour faire avancer l’enquête.

 

Le dossier de Diane Carrier est le plus ancien dossier de disparition non résolu du Service de police de la Ville de Québec­­.