Malik BOUTVILLAIN, 31 ans, disparu à Échirolles (38) le 6 mai 2012

(Dossier ARPD)
 

NOUS NE T'OUBLIONS PAS MALIK

 


Si vous avez des informations, ou  quelque chose vous est revenue en tête depuis le jour de sa disparition  n'hésitez pas à nous en informer au 06/85/14/62/91 (A.R.P.D. (Bernard VALEZY)
 

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6 mai 2012 - 6 mai 2020


Une année de plus à te chercher, à ne pas savoir où tu es, si tu es vivant, mort ou je ne sais où...

A répéter toujours la même chose que tu es sorti ce fameux dimanche matin et que tu n’es jamais rentré...

8 ans que ça dure et pour encore combien de temps ?

Il y’a forcément quelqu’un qui sait.

Ce jour là tu avais peut être rdv avec quelqu’un, ou tu t’es retrouvé au mauvais moment/mauvais endroit, je ne sais pas...

Malik, ton absence est pesante, constante, obsessionnelle, on ne peut pas s’habituer au vide que tu as laissé.

Trop de questions, toujours les mêmes pour conclure à pourquoi nous, pourquoi toi ?

 

Mon frère on t’aime, je t’aime ❤️ où que tu sois

Et confinement, pandémie, Covid ou tout ce qu’ils veulent je ne lâcherai jamais jusqu’à ce qu’on te retrouve 🤲🙏

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Disparition de Malik Boutvillain 

​Ses sœurs interdites de dépôt de plainte, après un appel malveillant

 


Dalila et Karima Boutvillain sont en colère.

Alors qu'elles ont reçu, le 22 février dernier, un appel affirmant que leur frère, Malik, disparu depuis 8 ans, était vivant, la police de Grenoble, chargée de l'enquête, a refusé de prendre leur plainte pour appel malveillant et séquestration.

Samedi 22 février, Dalila Boutvillain reçoit un appel sur son portable, dont le numéro figure sur d'anciennes affiches de recherche, concernant la disparition de son frère Malik, en mai 2012 à Échirolles, alors qu'il était parti faire son footing, sans argent, sans papier d'identité, sans portable.

L'appel troublant d'une femme qui prétend être avec Malik.

Une voix de femme dit : " Merci de me contacter au plus vite, parce que j'ai Malik avec moi, disparu depuis 2012." Aussitôt, Dalila rappelle la personne dont le numéro s'affiche sur son portable. Mais, celle-ci raccroche après l'avoir insultée.

Dalila et sa soeur Karima décident alors de se rendre à l'Hôtel de police de Grenoble pour signaler ce fait troublant à la police et déposer plainte. "Si cette personne est dérangée dans sa tête et dit n'importe quoi, il faut le vérifier. Mais si elle détient une information importante sur mon frère, il faut le vérifier encore plus ! La police a tout ce qu'il faut pour géolocaliser l'appel car il n'était pas masqué !" s'exclame Dalila.

Pourtant, quand elle arrive avec sa soeur Karima au commissariat, c'est la douche froide. La police refuse de prendre la plainte des soeurs Boutvillain.

"On n'a pas voulu prendre notre plainte, expliquant que pour cela il fallait un motif. Alors on a dit appel malveillant. On nous a dit, non, il en faut plusieurs. Alors on a dit, séquestration. A l'accueil, le policier a appelé à la PJ l'enquêteur qui s'occupe du dossier de Malik.

Celui-ci a dit de faire seulement une main courante et qu'il nous tiendrait au courant. Mais comme on n'avait aucune information, on est revenu ce mardi, et c'est là qu'on nous a dit qu'on ne pouvait pas prendre notre plainte. Or, la loi prévoit que tout citoyen peut déposer plainte et que la police ou la gendarmerie ne peuvent refuser de l'enregistrer" s'indignent les deux sœurs.

Dalila et Karima sont écœurées : "Ce coup de fil mystérieux est arrivé deux jours avant l'anniversaire de Malik. Il aurait eu 40 ans, ce 24 février ! Cela ravive notre douleur. Et cela nous rappelle aussi que quand Malik avait disparu en 2012, la police avait déjà refusé de prendre notre plainte pour disparition inquiétante. On nous avait dit que Malik était majeur. C’est nous qui avons dû mener l'enquête pour essayer de le retrouver ! En vain..."

Malik Boutvillain aurait eu 40 ans le 24 février dernier.

Mais après l'affaire Lelandais, la justice s'est intéressée à plusieurs disparitions non élucidées en Rhône Alpes. La cellule Ariane de la Gendarmerie a alors travaillé sur 900 dossiers pour n'en garder que 40, dont celui de Malik Boutvillain.

D'après leurs recherches, Malik aurait peut-être pu croiser la route du "prédateur" Nordhal Lelandais, mis en examen pour les meurtres du Caporal Noyer et de la petite Maëlys.

L'enquête concernant la disparition de Malik a donc été rouverte par le parquet de Grenoble en 2018. Un appel à témoins avait été lancé en mai 2019. Pour l'instant, sans réusltat. C'est pourquoi la famille du disparu ne comprend pourquoi, alors que, peut-être, avec ce coup de fil, il se passe enfin quelque chose dans le dossier, la police ne fait rien et refuse de prendre la plainte.

Nous sommes victimes et nous ne sommes pas considérées.

Maître Boulloud, l'avocat des Boutvillain, a écrit de son coté à la juge d'instruction en charge du dossier pour lui demander de faire les investigations nécessaires, suite à cet appel prétendant que Malik était vivant.

"Cela est terrible pour nous, car on pense qu'il est mort mais on ne sait pas comment et surtout où est son corps. Et là, il y a cet appel.

On est perdu et personne ne nous tend la main." concluent Dalila et Karima.

 

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/disparition-de-malik-boutvillain-1582652163?fbclid=IwAR1Lu_Vkq_0iZN8cvMvqGXfemdqFYXcxRAIGbVBA6jS4XrzW6idAG9wU9Ak

 


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APPEL A TÉMOINS
 

Disparu il y a 7 ans à Échirolles en Isère

La police judiciaire relance l'appel à témoins de Malik Boutvillain

 

 

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7 ans après la disparition de Malik Boutvillain, un nouvel appel à témoins lancé 

Un lien avec Nordahl Lelandais ?

 

 

Le 6 mai marque, pour la famille Boutvillain, un triste anniversaire. 

Ce jour-là, en 2012, Malik Boutvillain, un Échirollois de 32 ans a, dans la matinée, quitté l’appartement qu’il partageait avec sa mère. Il a laissé ses papiers et son téléphone portable sur la table. Et n’est jamais rentré.

Des liens avec Nordahl Lelandais ?

Depuis, sa famille se bat pour que la justice ne l’oublie pas. 

Dans un premier temps classée, l’affaire de la disparition de Malik Boutvillain a été rouverte début 2018. L’antenne grenobloise de la Direction interrégionale de la police judiciaire de Lyon a alors été saisie pour, entre autres, vérifier si des liens pouvaient exister entre la disparition de Malik Boutvillain et Nordahl Lelandais.

Il y a quelques jours, et alors que l’Échirollois aura, ce lundi, disparu depuis sept ans, la juge d’instruction en charge de cette affaire a ordonné la publication d’un nouvel appel à témoins. Les circonstances et les raisons de la disparition de Malik Boutvillain restent à ce jour inconnues.

Appel à témoins.

Malik Boutvillain, né le 24 février 1980, de sexe masculin, de nationalité française, a disparu le 6 mai 2012 dans la matinée à Échirolles. Il n’a emmené ni argent ni téléphone ni papiers d’identité. Il mesure 1,87 m, ses cheveux sont châtains et courts. Ses yeux sont marron.

Service à contacter : Antenne de police judiciaire de Grenoble au 04 76 60 41 05 06 ou au 04 78 78 40 06.


https://www.ledauphine.com/isere-sud/2019/05/06/echirolles-sept-ans-apres-la-disparition-de-malik-boutvillain-un-nouvel-appel-a-temoins-est-lance


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Disparus de l’Isère. La sœur de Malik Boutvillain témoigne sur l’enquête.


Six ans après la disparition de Malik Boutvillain, une enquête menée par un juge d’instruction a été ouverte en Isère. La décision fait suite à l’arrestation de Nordahl Lelandais mis en examen dans deux affaires et qui pourrait être impliqué dans d’autres dossiers.

Son frère Malik a disparu le 6 mai 2012. Le soir même Dalila Boutvillain se rendait à l’hôtel de police pour signaler sa disparition. Il lui aurait alors été demandé d’attendre 48 heures avant de pouvoir entamer quoi que ce soit dans la mesure où Malik est majeur.

Mais 48 heures plus tard, le 8 mai, un jour férié, personne n’aurait été en capacité de prendre sa déposition, selon ses dires. C’est donc au bout de 72 heures que la famille de Malik aurait pu signaler sa disparition: "Nous avons perdu 72 heures, alors que c’est à ce moment-là que l’on pouvait trouver quelque chose."

 

Après ce signalement Dalila Boutvillain et sa sœur, commencent un travail d’enquêtrices de leur côté : "À l’époque, on nous a dit qu’il n’y a qu’un seul officier qui s’occupe des disparitions et qu’il ne peut pas sortir de son bureau donc on interroge nous-mêmes les gens de notre quartier, on appelle les hôpitaux, on pose les affiches, on organise les battues. Mais aucun moyen n’est mis à notre disposition."
 
 

"La notion de disparition inquiétante est déterminée par l’enquêteur. La disparition de Malik a été désignée comme telle du fait de sa pathologie, mais rien de plus n’a été fait", rajoute Dalila.
 

Affaire Lelandais : l'avocat des proches de disparus pointe des lacunes et veut saisir l'IGPN 

Malik n’est pas le seul disparu. Ils sont 11 au total à l’époque. 11 personnes, dont les proches se sont réunis il y a peu de temps suite à la disparition de la petite Maelys. "A ce moment-là, on s’est rendu compte que les investigations avaient été légères pour dix des disparus", s’insurge Dalila.

 

Certaines familles de disparus décident donc de porter plainte contre X. Et, c’est cette plainte déposée par Dalila Boutvillain qui a permis la nomination il y a peu d’un juge d’instruction et la réouverture de l’enquête sur la disparition de son frère Malik.

https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/isere/disparus-isere-soeur-malik-boutvillain-temoigne-enquete-1448867.html



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La famille de Malik Boutvillain, disparu en 2012, espère des réponses de l'affaire Lelandais.



INTERVIEW  : Malik Boutvillain a disparu le 6 mai 2012 à Échirolles (Isère). Ses proches se réunissent ce jeudi après-midi à Lyon avec dix autres familles de personnes disparues.

Elles échangeront pour tenter de voir s'il existe un lien avec Nordahl Lelandais, mis en examen pour "enlèvement et meurtre" dans l'affaire Maëlys et, quatre mois plus tard, pour "assassinat" dans l'affaire de caporal Arthur Noyer.

 

Dalila Boutvillain fait partie de ceux qui ont perdu un des leurs. Son frère Malik, 32 ans, a mystérieusement disparu le 6 mai 2012 à Echirolles (Isère). Le trentenaire vivait chez sa mère après s'être séparé de sa compagne. Ce jour-là, il est parti faire son jogging mais n'est jamais rentré.

 

Jeudi 1er février, les proches de Malik Boutvillain se réunissent à Lyon avec dix autres familles de personnes disparues dans le but de faire avancer les choses et d'interpeller l'Etat sur leur situation. Il s'agit aussi pour elle de tenter de voir s'il y a ou non un lien éventuel avec Nordahl Lelandais.

Mis en examen pour "enlèvement et meurtre" dans l'affaire de  la petite Maëlys, 9 ans, en novembre, l'ancien militaire passionné par les chiens a été également mis en examen en décembre pour l'assassinat du caporal Arthur Noyer, disparu en avril 2017. Entretien avec la sœur de Malik Boutvillain, Dalila.

 

>>> Voir aussi : http://Affaire Nordahl Lelandais : les enquêteurs se penchent sur une autre disparition
 

LCI : Pouvez-vous nous parler de la réunion qui se tient aujourd'hui à Lyon ?
 

Dalila Boutvillain : Nous avons à 14h ce jeudi une réunion avec l'association ARPD (Assistance et recherche de personnes disparues). Nous serons une douzaine de familles de la région Rhône-Alpes dont un proche a disparu. Nous allons discuter de nos cas, voir ce qu'il en est, et faire dans la foulée un tournage pour l'émission Envoyé Spécial.
 

LCI : Quel est l'intérêt de vous regrouper ?
 

Dalila Boutvillain : Je connais déjà et depuis un certain temps plusieurs familles via les réseaux sociaux : la famille d'Adrien Fiorello, 22 ans, disparu à Firminy le 6 octobre 2010, la famille de Nicolas Suppo, 30 ans, volatilisé le 15 septembre 2010 dans la région grenobloise, la famille de Stéphane Chemin, 33 ans, disparu le 24 septembre sur la commune du Bourg-d'Oisans, Adeline Morin, la sœur de Jean-Christophe, disparue en 2011... Nous avons partagé nos expériences, nos souffrances, et puisé de la force chez chacun d'entre nous pour tenir bon.
 

Nous voulons maintenant montrer que nous ne sommes pas tous seuls, qu'il y a une association avec nous : l'ARPD, qui a été reçue il y a deux jours au ministère de la Justice.
 

LCI : Qu'attendez-vous du ministère de la Justice, des forces de l'ordre et de l'Etat ?
 

Dalila Boutvillain : Pour mon frère Malik, il n'y a pas eu d'enquête, rien du tout. Là, il y a enfin des ouvertures d'enquête avec des spécialistes qui vont travailler sur ces dossiers. Dans notre cas, le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, nous a annoncé il y a quelques jours qu'une enquête allait être ouverte et qu'elle allait être confiée à la Police judiciaire de Grenoble.

Cela permettra éventuellement de faire des liens avec Nordahl Lelandais, et si ça n'est pas le cas, d'avoir peut-être des éléments sur cette disparition inquiétante et sur les autres affaires non résolues à ce jour.

 

LCI : Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire de votre frère Malik, pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

 

Dalila Boutvillain : Malik a disparu le 6 mai 2012. Il est parti en short et t-shirt de chez ma mère pour faire son footing, comme tous les jours. Il n'est jamais rentré. En arrivant à la maison vers 13h pour le déjeuner, ma mère s'est inquiétée de voir toutes ses affaires sur place. C'était jour d'élection présidentielle, il devait aller voter. Sur la table, il y avait son téléphone, ses portefeuille, ses clés de voiture, sa carte d'identité, sa carte de vote... Tout ce que l'on sait, c'est qu'il a disparu entre 7h et 13h.
 

LCI : Qu'avez-vous fait à partir de ce moment-là ?
 

Dalila Boutvillain : Nous sommes allés le jour-même au commissariat pour signaler sa disparition. Les policiers nous ont dit qu'il était majeur, qu'il fallait attendre 48 heures… Ce que nous avons fait. Sauf que 48 heures plus tard, c'était le 8 mai, jour férié. Nous avons dû attendre le 9 mai. Une enquête a été ouverte pour disparition inquiétante mais sur le fond, il n'y a eu aucune recherche, aucun moyen n'a été mis à disposition. C'était une enquête ouverte mais très limitée…
 

LCI : En ne voyant pas votre frère rentrer, le 6 mai 2012 et les jours suivants qu'avez-vous pensé ?
 

Dalila Boutvillain : Je me suis dit tout de suite qu'il était tombé dans les bois pendant son footing. J'ai pensé qu'il était peut-être en souffrance, qu'il fallait qu'on le trouve au plus vite pour lui porter secours. J'ai demandé à ce que des chiens soient mis à disposition par les forces de l'ordre, on m'a dit non. Nous sommes donc partis seuls cherchés notre frère dans les bois. Après quelques jours, on s'est dit que, peut-être, il avait mis fin à ses jours sans que l'on sache pourquoi.

L'enquêteur de police m'avait dit que les personnes qui se suicidaient par noyade enlevaient leurs chaussures. J'ai été voir à la rivière à côté de chez nous si je ne trouvais pas ses baskets… J'ai cherché pendant deux jours, je ne les ai jamais retrouvées… Nous avons également mis des affiches partout dans la région avec les photos de Malik, diffusé des appels à témoins, contacté les médias locaux… On a eu quelques retours de personnes qui voulaient nous aider, de gens qui pensaient l'avoir vu, notamment à Carpentras…

Six ans plus tard, toujours rien. On en est toujours au même point, le néant total.

 

LCI : Qu'avez-vous pensé quand vous avez entendu qu'apr

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