Ophéline GARIN, 18 ans disparue à Villeurbanne (69)

 

 

URGENT APPEL A TEMOINS

 

RAPPEL

 

(Dossier A.R.P.D)

 

Ophéline GARIN, 18 ans a disparu

A Villeurbanne (69)

Le samedi 30 avril 2016

 

 

La publication émane de sa famille inquiète de ne plus avoir de ses nouvelles.  

 

Nous comptons sur un énorme élan de solidarité afin de localiser  très vite Ophéline. Elle est en danger.

 

Si tu lis ce message Ophéline tu peux contacter ta famille qui ne te fera aucun reproche ou l’association qui servira de médiatrice.

 

Si vous travaillez dans un milieu hospitalier, dans tout endroit à vocation social , foyer etc……. où elle a pu être recueillie , si vous êtes simple particulier vous pouvez nous appeler en toute confidentialité.

 

Ophéline est sous traitement. Elle envisageait de se faire tatouer (si vous êtes tatoueur  et que vous l’avez vu) Elle peut se trouver dans le milieu routard, S.D.F. (avec des chiens de préférence. )

 

URGENT :

 

Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous informer si vous l’avez vu ou possédez toute information.

 

Signalement :

 

Yeux bleus, cheveux bruns

1m65 , 48  kgs.

 

Signe particulier :

 

Fine cicatrice au dessus de l’arcade gauche

 

Tenue vestimentaire au moment de la disparition : 

 

inconnue

 

Si vous avez des informations veuillez contacter :

Le Commissariat de Police Lyon 9 au : 04 72 85 60 70

L’association au 06 32 78 29 25 ( Pascale Bathany  ) ou au 06 85 14 62 91 (Bernard Valezy)

 

Si vous diffusez cet avis, le seul lien et photos sont ceux de l’A.R.P.D, car le dossier et les photos nous ont été confiés  par la Famille. Merci d’avance à tous de le partager complet avec l’acronyme arpd et le texte crée pour cette publication.


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Disparition : Margaret à la recherche de sa petite-fille Ophéline, fugueuse.


 

Depuis plus d'un an, le 30 avril 2016 exactement, Margaret Garin compte les jours sans nouvelles d'Ophéline, sa petite-fille disparue. Une fugue, la énième, pour l'adolescente qui cette fois-ci n'est pas réapparue.
 

Ophéline a fugué des dizaines de fois, mais chaque fois elle rentrait, ou la police la ramenait , raconte Margaret en étalant sur la table de la salle à manger de son appartement du IXe arrondissement de Lyon, les photos de sa petite-fille, les avis de recherche, les lettres envoyées au procureur, les ordonnances médicales, les rapports de police...

Ophéline Garin avait 17 ans, dont près de quinze passés en foyer.

 

Sa grand-mère décrit une jeune fille perturbée, soignée pour problèmes psychiatriques depuis l'enfance, qui n'a même jamais pu apprendre à lire ni à écrire.
 

A 15 ans, elle a arrêté son traitement et a commencé à faire des fugues d'un jour, deux jours. La police la retrouvait généralement dans le quartier de la Part-Dieu parmi les SDF. Elle fuguait presque tous les jours car elle ne voulait plus rester au centre.» La jeune fille a tenté de venir vivre chez sa grand-mère adorée, unique lien avec sa famille.
 

Le 30 avril, elles sont allées chez le coiffeur toutes les deux, Ophéline rêvait d'une belle tignasse de tresses africaines. La coiffure était réussie. Margaret a fait une photo. Ce sera la dernière. Le même soir, vers 21h30, après une crise d'une rare violence, la jeune fille a pris la fuite. Sans plus donner de nouvelles cette fois-ci.
 

Elle n'avait pas de téléphone, pas de carte de crédit, pas de carte Vitale, pas de carte d'identité et elle s'amuse à changer de nom», soupire Margaret. Plus inquiétant encore, «c'est une enfant qui n'a aucune méfiance, qui ne comprend pas le danger, c'est une proie facile». Depuis, Margaret, qui est comptable chez Radio Energie, remue ciel et terre.
 

Elle arpente régulièrement le quartier de la Part-Dieu, interroge les SDF du coin. Elle a alerté police et gendarmerie, associations d'enfants disparus, ainsi que l'association assistance et recherche de personnes disparues , lancé des avis de recherche sur les réseaux sociaux. En vain.

L'adolescente retrouvée une fois à Dijon.
 

En décembre, Ophéline est devenue majeure et est sortie des fichiers de la police. «A partir de ce moment-là, plus personne ne la recherche. Et de toute façon, la police ne recherche plus les récidivistes», explique la grand-mère au bord des larmes.
 

«Je ne sais plus dans quelle direction chercher. » Il y a quelques mois, le corps d'une jeune fille décédée a été retrouvé dans le Jura. Margaret a pensé à Ophéline. « Mais ce n'était pas elle.»
La grand-mère redoute que sa petite-fille ne soit tombée entre de mauvaises mains, dans la drogue ou la prostitution.

«Mon seul espoir maintenant, ce serait qu'elle vole et qu'elle soit arrêtée par la police», soupire-t-elle.

 

Lors d'une fugue précédente, qui avait duré un mois, la présence d'Ophéline avait été signalée à Dijon (Côte-d'Or). Après enquête, la jeune fille y avait été retrouvée par les autorités chez un homme de 75 ans, sans trop comprendre ce qui s'était passé.

En rentrant, elle m'a simplement dit : J'ai pensé à toi mamie, je n'aurai jamais dû te faire ça. Tu te fais du souci. ..

 

Gendarmerie de l'Arbresle (Rhône) : 04.74.01.22.22 .
L’association ARPD au 06 32 78 29 25 ( Pascale Bathany ) ou au 06 85 14 62 91 (Bernard Valezy)

 


http://www.leparisien.fr/faits-divers/disparition-margaret-a-la-recherche-de-sa-petite-fille-opheline-fugueuse-25-05-2017-6982044.php#xtor=AD-1481423552