Stéphane HIRSON disparu à Lagny-sur-Marne (77)

 

L’équipe A.R.P.D , en ce jour a une pensée pour la famille de Stéphane , pour Valérie et Estela  et salue la force et l’énergie qu’elles dépensent afin de ne jamais baisser les bras, tout cela depuis 22 ans,

 

A toi Stéphane si tu lis ce message fais un signe à ta famille car aujourd’hui tu as 40 ans c’est un cap dans la vie ………

 


Stéphane et Estrela sa maman.
​Copie d'écran Emission Toute une histoire animée par Sophie DAVANT France2

 

Message à Stéphane de la part de Valérie sa cousine :
 

Stéphane.


Aujourd'hui, c'est ton anniversaire, un de plus sans toi dans notre famille. Mais, tu es et sera toujours dans nos cœurs et pensés.

Comme toujours en double "anniversaire", puisque cela fait 22 ans que tu as disparu, ce 9 février et ton réel anniversaire, le 15 février, nous sommes toujours très préoccuper par toi et ton devenir depuis tout ce temps.

Où est tu ? Que fais-tu ? Pourquoi tout ce long silence, interminable ? Nos maisons seront toujours ouverte pour t'accueillir. Nous t'attendons et espérons qu'enfin tu puisses te libérer de tes tourments, pour mieux nous retrouver et enfin célébrer le bonheur retrouvé.

Mille bisous où que tu sois. Bon anniversaire à toi. Pour tes 40 ans !!!
Valérie, ta cousine qui n'arrêtera pas de te chercher où que tu sois.



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Stéphane HIRSON

​Disparu le 11 février 1994.


 

Stéphane a disparu depuis le 11 février 1994.

Signalement :

Blanc.
Mince.
1M80.
Visage allongé.
Grand front avec une cicatrice sur le côté gauche.
Menton fin.
Yeux bleus.
Cheveux blond foncé court.
Petite dent de lait au milieu de la mâchoire du bas.

 

Portait le jour de sa disparition une gourmette en argent avec son prénom, un bouson marron claire, un pantalon en jean bleu avec des chaussures Nike. Il avait un bras cassé. 

Si vous avez des informations sur Stéphane n''hésitez pas à lcontacter l'A.R.P.D. au 06 32 78 29 25.

Depuis la disparition de son cousin, Stéphane Hirson en 1994, Valérie Cormier se bat en vain pour savoir la vérité. 

Mon cousin, Stéphane a disparu en février 1994. Il allait avoir 18 ans une semaine plus tard. Il sortait d'un hôpital psychiatrique et il avait un bras dans le plâtre. Il restait donc un peu fragile. Il devait rejoindre un camarade à l'ANPE de Meaux. Il n'y est jamais arrivé...

Sa mère s'est aperçue qu'il était parti sans papiers et sans argent. On a étudié toutes les pistes. On a pensé à une fugue. On a pensé qu'il était peut-être parti avec des amis aux skis... Mais aucune piste n'a abouti. 

Quelles ont été vos relations avec la police ? 


Elles ont été presque inexistantes. Ma cousine a été reçue au poste sur un coin de de table. Ils s'en fichaient car pour eux, entre temps, Stéphane était devenu majeur...

Aucune enquête n'a été faite.

Ma tante est allée seule jusque dans les caves des cités voisines. J'ai pris le relais en 2001 car ma tante partait vivre en Espagne. A ce moment, j'ai contacté Amnesty International, la Légion étrangère, etc. Sans succès. J'ai écris à Nicole Guedj, la secrétaire d'État aux Droits des victimes de l'époque.

Je suis retournée au commissariat de Lagny : ils ne savaient même pas qui il était, alors que la photo était affichée en gros chez eux et que c'est précisément là qu'on avait déclaré sa disparition !

Finalement, la police a repris son enquête 6 ans après la disparition.

La police a convoqué mon oncle et ma tante afin de collecter leur ADN. C'est tout. Une fois seulement, j'ai reçu des nouvelles du procureur de Meaux..

Après, j'ai été trimbalée à l'Office central pour la répression des violences aux personnes à Nanterre.

 

Si bien qu'aujourd'hui, je ne sais plus si mon dossier est à Lagny (lieu de la déclaration), à Meaux, ou à Nanterre. Seul Frédéric Malon, le commissaire à L'Office central pour la répression des violences aux personnes m'a appelée quelque fois... Pour eux, c'est un dossier poussiéreux.