Disparition de Vanessa à Langrune-sur-Mer : Trois ans après, ses proches toujours dans l'attente.
Le 6 décembre 2016, à 7h30 du matin, Vanessa Melet, 38 ans, disparaissait à Langrune-sur-Mer, dans le Calvados.
Sa mère et son beau-père sont convaincus qu'elle a été enlevée. Trois ans après, ils sont toujours plein d'espoir de connaître, un jour, la vérité.
Elle ne devait s'absenter du domicile de sa mère à Langrune-sur-Mer que "cinq minutes". Mais depuis ce matin du 6 décembre 2016, personne n'a jamais revu Vanessa Melet, âgée de 38 ans à l'époque. "Elle était partie sans rien, sans téléphone portable et sans sac, se souvient Annick, sa maman. Ça n'était pas son genre, surtout à 7h30 du matin."
Depuis trois ans, la vie d'Annick et de son mari Michel, beau-père de Vanessa, ne tourne qu'autour de cette disparition. "On vit un calvaire depuis trois, on cherche à comprendre."
Tout les ramène à Vanessa, entre les démarches administratives pour la vente de la maison et le gel des crédits bancaires, très durs à obtenir car Vanessa n'est pas déclarée comme décédée.
Tant que je n'ai pas de preuves, je ne peux pas me résoudre à sa mort
Ce qui aide le couple à tenir, c'est de se dire qu'elle est quelque part. Et qu'un jour, ils la reverront.
"Trois ans, je sais bien que c'est long mais tant que je n'ai pas de preuves, je ne peux pas me résoudre à sa mort, soupire Annick. Le pire, c'est de ne pas savoir. Mais tant qu'on ne me dira pas que me qu'elle a été retrouvée vivante ou pas, je continuerai d'espérer. J'ai encore l'espoir de la serrer dans mes bras."
La conviction qu'elle a été enlevée.
Il y a chez Annick et Michel cette conviction profonde qu'il s'agit d'un enlèvement. "Il y a trois ans, on a été submergé par l'émotion, on n'arrivait plus à penser, reconnait Michel. Mais là, on est convaincu qu'il s'est passé quelque chose. Que quelqu'un l'a enlevé." Annick renchérit.
"Quelqu'un devait savoir qu'elle était fragile psychologiquement et il en a profité. Elle s'est faite piégée. Elle avait rendez-vous avec cette personne et on ne l'a plus jamais revu."
Depuis le mois d'août, une nouvelle enquêtrice est en charge du dossier. Annick et Michel eux, partie civiles après avoir déposé plainte déposée contre X pour "enlèvement" et "séquestration" se tiennent informés de l'enquête grâce à leur avocat.
La piste criminelle semble toujours privilégiée par les enquêteurs.
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Trois ans après la disparition de Vanessa, près de Caen,
ils gardent l’espoir de la revoir.
Le 6 décembre 2016, Vanessa Melet quittait la maison familiale de Langrune (Calvados), à 7h30 du matin. On ne l'a jamais revue depuis. Sa mère et son beau-père conservent l'espoir.
Trois ans. Trois ans déjà que Vanessa Melet s’est volatilisée dans la nuit de la côte de Nacre, au petit matin du 6 décembre 2016,, sans argent ni téléphone, simplement vêtue d’un gilet polaire et d’une doudoune sans manche. Trois ans qu’Annick et Michel Daigle, sa mère et son beau-père, vivent dans l’angoisse de l’incertitude, à Langrune-sur-Mer, près de Caen (Calvados).
Trois ans qu’ils retournent dans leurs têtes les événements de ce 6 décembre 2016 et des jours précédents.
Sa maman détaille :
On analyse tout dans tous les sens. Quelqu’un sait forcément quelque chose, c’est obligé !
Pour raviver la mémoire d’un éventuel témoin, Annick publie une photo de sa fille sur Facebook, chaque jour jusqu’au 6 décembre, en un calendrier de l’Avent rempli d’espérance.
Lire aussi :Vanessa Melet, disparue près de Caen : deux ans d’absence, deux ans de souffrance pour sa famille
Le combat d’une vie.
Depuis trois ans, le moral du couple Daigle suit une courbe sinusoïdale. La période de Noël qui arrive, les dates anniversaires, constituent autant de moments délicats.
Annick raconte :
L’été dernier, j’étais très mal. C’était les vacances judiciaires, on n’avait aucune nouvelle de l’enquête.
Des moments difficiles
Elle a difficilement vécu, au début de l’année 2019, une nouvelle perquisition menée à leur domicile par le juge d’instruction, puis une audition de 4 heures dans son bureau.
C’était destiné à « fermer des portes », comme disent les enquêteurs. On l’a bien compris, mais c’est tout de même violent.
Pour remonter la pente, Annick et Michel s’accrochent à la moindre bribe d’information. Ils mènent eux-mêmes des recherches, n’hésitant pas à faire des centaines de kilomètres pour vérifier une intuition ou un début de piste. Michel ne cache pas :
C’est ce qui nous fait tenir. C’est le combat de notre vie. La retrouver, il n’y a que ça qui compte.
Une intime conviction.
Dans ses petits carnets à spirales, Annick consigne ses réflexions, celles qui ont forgé son intime conviction .Vanessa a été enlevée. Elle était fragile psychologiquement en raison de ses douleurs. Ce jour-là, elle est sortie pour discuter avec quelqu’un…
Plus que sur Saint-Expedit (le patron des affaires embrouillées), qu’elle prie régulièrement, la maman de Vanessa compte avant tout sur les gendarmes pour retrouver sa fille. Elle espère bien voir aboutir l’information judiciaire pour « enlèvement et séquestration » ouverte en février 2017
Des enquêteurs « déterminés »
Malgré les très nombreuses investigations menées depuis trois ans, les enquêteurs de la Section de recherche de gendarmerie du Calvados ne disposent que de peu d’éléments. « On continue de ratisser très large, assure Carole Étienne, la procureure de la République de Caen.
Le moindre détail, même anodin, est exploité.
Des hypothèses sont toujours en cours ». À ce jour, la piste criminelle reste privilégiée. « C’est une enquête tortueuse, poursuit Carole Étienne. Mais notre détermination est intacte, et nous ne désespérons pas d’obtenir des informations qui nous feront avancer ».
https://actu.fr/normandie/langrune-sur-mer_14354/trois-ans-apres-disparition-vanessa-pres-caen-gardent-lespoir-la-revoir_29930915.html
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Mardi 6 décembre 2016, Vanessa Melet s'évanouissait dans la nuit,
en sortant de chez sa mère, à Langrune-sur-mer.
Un an après, sa famille ne perd pas l'espoir de la revoir.
Dans la salon du pavillon de Langrune-sur-mer, une petite commune de 1700 habitants à 15 kilomètres au nord de Caen (Calvados), les photos de Vanessa habillent les murs. Annick et Michel Daigle vivent dans l’attente de la jeune femme, disparue depuis le 6 décembre 2016.
Cela fera un an mercredi qu’ils sont sans nouvelles de leur fille et belle-fille. Annick, les larmes dans la voix, souffle : Au début on compte les jours, puis on compte les semaines. Maintenant, on va compter les années.
Une marche silencieuse samedi 16 décembre 2017.
Ce mardi matin-là, la belle brune de 37 ans est « sortie faire un tour », vers 7h30. Elle portait un jogging noir, un gilet polaire fuschia et une doudoune noire, sans manches mais avec une capuche.
Personne ne l’a plus revue. « Je l’ai entendue se demander : est-ce que je mets mon manteau ? Puis elle m’a dit : je vais faire un tour et je reviens », se souvient sa maman.
Annick porte le même gilet rose que sa fille. Elle le portera également samedi 16 décembre 2017, lors de la marche silencieuse organisée par la municipalité de Langrune. Elles l’avaient acheté ensemble en faisant les soldes.
Les deux femmes étaient très proches. À tel point que Vanessa avait quitté provisoirement sa maison d’Hérouville Saint-Clair pour s’installer chez sa mère depuis un mois et demi. Celle-ci explique :
Elle souffrait énormément des jambes, elle était parfois incapable de marcher. Mais les médecins n’ont pas su lui dire d’où venaient ses douleurs. Elle avait perdu 5 ou 6 kilos depuis qu’elle vivait chez nous. Psychologiquement, elle souffrait beaucoup aussi.
LIRE AUSSI : TÉMOIGNAGE. VANESSA A DISPARU DEPUIS PRESQUE SIX MOIS, PRÈS DE CAEN : SA FAMILLE NE PERD PAS ESPOIR
« Mentalement, on se dégrade »
Depuis 363 jours, Annick et Michel se demandent ce qui a bien pu se passer ce matin-là. Ils tournent et retournent les événements dans leur tête. Ils ont lancé quatre campagnes d’affichage, à Langrune et dans toute la région, pour que le visage de Vanessa reste visible de tous. Dans l’espoir que quelqu’un se souvienne de quelque chose…
Michel Daigle souligne : Au début, on est dans l’action. On est obligés de s’accrocher mais on n’a plus goût à grand-chose. Même mentalement, je sens qu’on se dégrade.
À l’insoutenable angoisse s’ajoutent les démarches administratives que la maman de Vanessa et son mari ont dû effectuer. Les remboursements de la maison de la conseillère bancaire, les taxes foncières et d’habitation à faire suspendre, tout comme les divers abonnements… Autant d’énergie à dépenser et de moulins à combattre. Impossible de penser à autre chose. Les nuits sont courtes, immanquablement rongées par l’inquiétude.
Avec nos amis, c’est difficile car moi, je parle tout le temps de Vanessa. Je ne peux pas m’en empêcher car je veux continuer à la faire vivre.
Heureusement, Annick et Michel ont trouvé une oreille attentive auprès des gendarmes. Ceux-ci ont pris au sérieux, dès le début, la disparition de Vanessa. « Ils étaient là dès 11 heures, le 6 décembre », se remémore Michel, qui insiste :
Il y a eu un gros travail d’enquête. L’hélicoptère de la gendarmerie est venu deux fois. Les chiens spécialisés dans la recherche de personnes également.
Sans résultat pour l’instant, malheureusement. L’enquête de la cellule Langrune14, au sein de la section de recherches de la gendarmerie de Caen, est toujours en cours, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte contre X. La piste de l’intervention d’un tiers est privilégiée.
Les carnets d’Annick.
Annick, qui n’a jamais envisagé l’hypothèse du suicide de sa fille, mène également des investigations de son côté. Chaque soir, elle note dans des petits carnets ses informations et réflexions du jour. Elle en fait part aux gendarmes, qu’elle rencontre chaque semaine :
Cela me fait du bien de les voir toutes les semaines. Je me sens écoutée.
Au fil des mois, Annick et Michel se sont forgés une conviction, appuyée sur les carnets à spirale d’Annick et les éléments de l’enquête. Les chiens pisteurs ont perdu la trace de Vanessa à environ 150 mètres de la maison, en direction de la digue.
La mère et le beau-père sont persuadés qu’une voiture l’attendait, que quelqu’un l’a emmenée.
Cette certitude ancrée au plus profond d’eux, ils l’ont évoquée avec le juge d’instruction François Lalès, qu’ils ont rencontré pour la première fois lundi 27 novembre 2017. Un nouvel espoir pour Annick :
Ça nous a fait du bien. Il nous a conseillé de contacter une association pour nous aider psychologiquement, mais aussi pour rencontrer des gens qui ont aussi vécu ce que l’on vit.
Le couple assure avoir « confiance en la justice » pour enfin dénouer le mystère de la disparition de Vanessa. Eux, en tout cas, ne baisseront jamais les bras :
Tant qu’on aura du souffle, on ne lâchera pas.
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Près de Caen, une marche blanche pour Vanessa
disparue depuis un an.
Vanessa Melet a disparu depuis le 6 décembre 2016. A Caen, des photos d'elle sont postées aux quatre coins de la ville.
Samedi 16 décembre 2017, la commune de Langrune-sur-Mer près de Caen (Calvados) organise une marche blanche pour Vanessa Melet. Elle a disparu le 6 décembre 2016.
Il y a un an, le 6 décembre 2016, Vanessa Melet disparaissait à Langrune-sur-Mer, près de Caen (Calvados). Un an après, sa famille est toujours sans nouvelle. La commune où elle a disparu a décidé d'organiser une marche blanche pour Vanessa et sa famille le samedi 16 décembre 2017.
Le départ est fixé à 11h.
À 37 ans, Vanessa avait quitté à pied le domicile de ses parents, le mardi 6 décembre 2016 à 7h30. Sans prendre ses affaires. Elle n'a plus donné aucune nouvelle depuis. La gendarmerie du Calvados avait lancé un appel à témoin.
• Lire aussi : Disparition de Vanessa en Normandie : la gendarmerie relance l'appel à témoins
Un an après, les recherches continuent toujours. Une équipe de la Section de recherche de Caen est toujours mobilisée. Annick, la mère de Vanessa est toujours en lien avec la gendarmerie qui l'appelle régulièrement.
• Lire aussi : Disparition de Vanessa : l'interminable attente de sa mère
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Disparue depuis 9 mois
ses parents la recherchent sans relâche.
Vanessa Melet a disparu il y a 9 mois à Langrune-sur-mer dans le Calvados, sans raison. Depuis ses parents la recherchent activement.
Ce portrait de Vanessa Melet vous l'avez peut-être aperçu. Ses parents l'affichent sans relâche à Langrune et partout ailleurs dans la région.
« Il ne faut pas qu’on l’oublie. Il faut qu’on en parle ». Car la plus grande crainte de sa mère Annick, c’est que chacun baisse les bras, y compris les enquêteurs.
Depuis 9 mois, impossible de retrouver la trace de Vanessa. Le 6 décembre 2016, elle est partie à 7h30, sans papiers, sans argent ni téléphone, affirmant revenir très vite.
Vanessa a 38 ans, les cheveux longs noirs, les yeux marron et mesure 1m60 pour 51 kilos.
La prochaine étape pour ses parents serait de rencontrer le juge d'instruction.
AVIS DE RECHERCHE
Près de Caen, Vanessa, 38 ans, a disparu depuis dix mois .
Vanessa Melet, âgée de 38 ans, a disparu au matin du 6 décembre 2016, près de Caen (Calvados). Dix mois plus tard, la procureure de la République fait le point sur l'enquête.
La disparition de Vanessa Melet, 38 ans, au petit matin, mardi 6 décembre 2016, alors qu’elle se trouvait au domicile de ses parents, à Langrune-sur-Mer, à 15 kilomètres au nord de Caen (Calvados), est toujours entourée d’un grand mystère.
Dix mois, jour pour jour, après sa disparition, la procureure de Caen, Carole Étienne, assure que l’enquête est « toujours vivante » :
Nous avons interpellé un suspect récemment, que nous avons relâché. Mais l’enquête continue et est toujours vivante. Nous sommes dans une phase d’expertises, d’analyses et de recoupements du grand nombre d’informations que nous avons recueillies et que nous recueillons encore.
L’hypothèse de l’intervention d’un tiers privilégiée.